Un petit clin d'oeil avec cet apophtegme trouvé sur le Net
"L'être humain est incroyable :
c'est la seule créature qui va couper un arbre pour en faire du papier
et écrire dessus : SAUVEZ LES ARBRES !"
Un article technique très intéressant sur le climat de 2018 et 2019 à l'origine d'une vague importante de mortalité d'épicéas associée au scolyte typographe.
Le 16 novembre 2018, un double événement au Ministère de l'Economie et des Finances : un plan interministériel pour relancer la filière forêt-bois, et la signature du nouveau contrat de filière. Voir ci-après le communiqué.
Certains d'entre-vous peuvent s'étonner de l'exploitation intense des épicéas en forêts de Compiègne, Laigue et Ourscamp. Voir le document du Département de la Santé des Forêts Nord-Ouest, ci-après, sur la situation de l'épicéa commun liée aux attaques de scolytes. Lire également l'article du Parisien du 19.02.2019, en rubrique "Revue de presse".
Ci-après trois fiches sur le bois de charpente, communiquées par Hugues de Grandmaison, expert forestier.
Une étude très complète sur l'environnement et le cycle de vie du hanneton. Un résumé de ce document, réalisé par l'ONF, est présenté en conclusion à la page 12 du document de synthèse ci-dessous..
A lire également un ouvrage étonnant qui prouve que le fléau est ancien : "Histoire naturelle et agricole du hanneton et de sa larve, ou Traité de leurs moeurs, de leurs dégâts, et des moyens de borner leurs ravages", par F.-A. Pouget.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9766855r/f1.image
Un autre texte, extrait des délibérations du Conseil Municipal de la commune de Gilocourt
Séance du 15 mai 1892 - Hannetonnage
Monsieur le Maire expose que la commission de hannetonnage pour le canton de Crépy-en-Valois a réuni les maires dudit canton et les a engagés à prendre, ainsi qu'ils l'avaient fait pour l'année 1889, toutes les mesures possibles pour la destruction des hannetons.
Il rappelle que dans la commune de Gillocourt la quantité recueillie de ces insectes s'est chiffrée par 944 kg 500.
Le résultat de cette opération semble avoir été pour cette année une diminution très notable des hannetons, l'effort est à continuer. M. le Maire demande au Conseil s'il est disposé à voter quelques fonds dans ce but.
Le Conseil, après en avoir délibéré, décide qu'une somme de cent frs sera consacrée à la destruction des hannetons en 1892, à prélever sur les fonds libres de l'exercice de 1891.
Il accompagne toutes nos journées et continue pourtant à nous étonner. Si les nouvelles technologies font partie de notre quotidien, une chose est sûre : le papier restera toujours à nos côtés.
Pour le mettre chaque jour entre vos mains, près de 500 000 professionnels oeuvrent à sa fabrication et à sa diffusion : forestier, papetiers, syndicats professionnels du papier et de l'imprimé, éditeurs, annonceurs, éditeurs de presse, agences de communication, imprimeurs, professionnels du livre, libraires, acteurs de la chaîne courrier, professionnels du recyclage, professions liées à l'emballage, organismes de protection sociale ou de formation couvrant ces professions...
Pour mieux les connaître et en savoir plus sur le papier, rendez-vous sur www.culture-papier.com
La consommation de papier en France et en Europe favorise le développement de la forêt.
L'industrie papetière ne nuit pas à la gestion et au développement des forêts puisque 70% des fibres vierges utilisées dans la fabrication de la pâte à papier proviennent des bois de coupes d'éclaircies nécessaires à la croissance de la forêt. Cette filière est ainsi l'un des premiers contributeurs à l'entretien et au développement des espaces forestiers. La forêt européenne croît chaque année de 660 000 hectares. En France, la forêt a gagné près de 500 000 hectares (l'équivalent d'une département comme les Bouches du Rhône) au cours de ces 10 dernières années.
Le papier a plusieurs vies. Il peut se recycler jusqu'à 7 fois.
Le papier est indispensable. C'est le support préféré de 90 des Français pour lire un roman.
La France grelotte...
Et, pendant ces périodes de grand froid, les besoins en chauffage des foyers français augmentent. Alors que le réseau d'électricité est sous tension et que l'on parle de pénurie, les combustibles normés s'affirment comme une source d'énergie performante pérenne en phase avec les exigences liées à la qualité de l'air. Lire la suite, fichier ci-dessous.
Une information de Laurent Denormandie (Pour toute précision sur ce texte : 06 07 46 50 93)
Les arbres et l'effet de serre
On sait que le gaz carbonique de l'air favorise l'effet de serre et le réchauffement climatique. On sait aussi que les arbres consomment du gaz carbonique pour fabriquer du bois.
Voyons dans quelles conditions ils réduisent réellement l'effet de serre.
Les arbres se développent d'une part en puisant de l'eau et des sels minéraux dans le sol, d'autre part en fixant le gaz carbonique de l'air, absorbé par les feuilles.
L'eau et les sels minéraux sont véhiculés du sol vers les feuilles dont la chlorophylle fixe le gaz carbonique de l'air en le transformant, grâce à l'énergie solaire, en substances carbonées (matière organique).
Ces substances carbonées redescendent ensuite dans l'ensemble de l'arbre, racines comprises, et servent à la multiplication des cellules.
Les arbres consomment donc du gaz carbonique et rejettent en même temps de l'oxygène dans l'air. Ils participent ainsi à la réduction de l'effet de serre en stockant du carbone.
Mais les arbres ne sont pas éternels, ils finissent par mourir et la matière organique stockée dans leur tronc, leurs branches et leurs racines se décompose progressivement, libérant des sels minéraux dans le sol mais aussi du gaz carbonique dans l'air.
C'est pourquoi on considère que les forêts vierges ont un bilan nul sur l'effet de serre. De plus, leur destruction libère tout le gaz carbonique qu'elles avaient fixé. En revanche, elles contribuent efficacement à la lutte contre l'érosion et au maintien d'une importante biodiversité végétale et animale.
Pour stocker du gaz carbonique, il faut augmenter la surface des forêts et, dans celles déjà existantes, récolter de gros arbres en utilisant leur bois à des usages durables (construction, meubles, objets en bois...). C'est la seule façon de stocker du carbone.
Laisser faire la nature en forêt revient à renoncer à lutter contre l'effet de serre.
M. HUBERT, Ingénieur général du Génie Rural
et des Eaux et Forêts
La forêt privée : propriétaires et promeneurs, quelles responsabilités et règles à respecter.
Article extrait et publié avec l'aimable autorisation du Journal "L'Aubier".
Le lierre, ami ou ennemi de l'arbre ? Voir ci-après.